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Presse pour La Malhonnête

« tour de force » « on est prêts à la suivre dans ses folies » « on peut distinguer derrière elle les silhouettes d’une Camille, Juliette ou Sophie (La Grande) qui se fondent dans son ombre » « douze pistes en dentelles »**

Un an sans concert et voilà que Jeanne Rochette déboule avec son troisième album, et cela ne fait que nous conforter dans l’envie de voir des artistes sur scène! Car le tour de force de ce disque est d’être tout ce qu’il y a de plus physique, de plus vivant. Qu’elle nous fasse bondir avec La sauterelle, qu’elle nous comptine à l’oreille avec Paresse à Paris, qu’elle nous emmène danser un Chacha décomplexé (un bel a cappella sans les mains !) on est prêts à la suivre dans ses folies. Servit par de très bons arrangements, on retrouve de sa ferveur scénique dans cet album beaucoup moins sage que le précédent et ça fait du bien. Jeanne Rochette assume ici une part plus franche de sa personnalité et, quand elle se lâche, on peut distinguer derrière elle les silhouettes d’une Camille, Juliette ou Sophie (La Grande) qui se fondent dans son ombre. Allez danser, sans hésiter, sur les douze pistes en dentelles de ce disque chaloupé. Grégoire Thion, magazine Francofan

«D’une grande finesse » « subtil agrégat de rock’n’roll et de chanson » « élégance naturelle » « Une belle réussite! »

Plus qu’un album, ce nouvel effort de la chanteuse est le cri libérateur d’une artiste qui, privée de concert, grave sur disque toute l’énergie habituellement réservée à la scène. Le résultat apparaît dichotomique. Face A, la chanteuse biberonnée aux classiques de la chanson française, diction impeccable, textes travaillés et une grande finesse dans la façon d’interpréter le verbe. Face B, le ton monte inexorablement à l’instar du volume et du niveau de saturation des guitares. Pas vraiment un album de rock français mais un subtil agrégat de rock’n’roll et de chanson où l’aspect brut de décoffrage de la production assurée par ce vieux barde de Kim Giani (cf le traitement des batteries), contrebalance avec l’élégance naturelle du piano et de la chanteuse au timbre de voix ouaté. Alors, malhonnête, Jeanne Rochette? Espiègle plutôt, elle a réussi jusqu’ici à planquer son perfecto de cuir noir sous son costume de scène. Une belle réussite! Régis Gaudin, magazine Longueur d’ondes

« Disque électrisant » « pure musicalité » « Dans la lignée des grands artistes transgenres – Pierre Lapointe outre-Atlantique, Catherine Ringer ici – »

Est-ce parce qu’elle a longtemps vécu au Canada que Jeanne Rochette n’entre dans aucunes cases habituellement assignées aux chanteurs d’ici? Ce disque électrisant touche littéralement à tout : pop-rock et chanson, textes profonds et légers, arrangements hyper-orchestrés ou dans le plus simple appareil. Et parfois tout cela à la fois, à l’image du morceau liminaire Coup de Bol, dévoilant ses étages successifs, tous plus « bluffants » les uns que les autres. Ou de la chanson-titre, démarrant couplet-refrain classique avant de virer, au beau milieu, en genre d’impro vocale avec gimmick de guitare africain, pure musicalité. Évidents mais pas simples. Ou dépouillés mais étonnants – tels l’a cappella Chacha décomplexé et la comptine Paresse à Paris. Dans la lignée des grands artistes transgenres – Pierre Lapointe outre-Atlantique, Catherine Ringer ici – , cette fille sait visiblement tout faire en ce qui concerne la forme. Et le fond n’est pas mal non plus : entre doute (Quand je m’aime pas) et fierté (Pas dupe), humour (Pathétique, lot d’avanies générationnelles) et émotion (Bout de ficelle, peut-être la plus belle chanson post-Barbara de ces dernières années). Il faut oser s’afficher à la fois amante (« lui dévoiler les dunes de mes fesses, de mes seins ») et femme puissante (« dévoiler tout j’assume, je n’ai plus peur de rien ») quasi dans le même souffle. Nicolas Brulebois, magazine Hexagone

« Un miroir aussi troublant que délicieux »

Des textes, des mots choisis, précis et redoutablement efficaces. Un album double. Cette dualité de l’artiste qui nous confond avec cet album dans lequel on se retrouve et on se perd à la fois. Un miroir aussi troublant que délicieux. Eric Bastien, France Bleu